dimanche 1 septembre 2013

Made in Simple

Quand j’ai demandé à des personnes dont le français est la seconde ou troisième langue quel avait été l’aspect le plus complexe de leur apprentissage du français, j’ai souvent entendu la réponse suivante : « On devait deviner les mots, la construction d’une phrase ou encore sa signification ».
J’ai donc compris qu’à cette étape l’apprenant était dans un mode d’incertitude.

Il est pour moi évident que le manque de confiance et le « flou » dans la matière à acquérir ne constitue pas un climat favorable à la motivation et au plaisir d’apprendre.
Personne n’aime avancer dans la pénombre sans savoir où on va n’est ce pas?

Je me souviens d’un de mes profs d’université qui me répétait, à chaque fois que je lui expliquais quelque chose : « Explique moi à nouveau ce que tu viens de me dire comme si j’avais 4 ans! »

Depuis, je construis chacun de mes cours en m’assurant qu’il est clair et qu’il peut être compris par tous. Car nous ne sommes pas tous égaux face à la compréhension et à l’assimilation des informations nouvelles.

La méthode CAP est donc construite sur un mode simple et la complexité de la grammaire française y est introduite à doses homéopathiques.

Et, pour éviter les devinettes, les premiers cours sont traduits dans la langue de l’apprenant en respectant la démarche pédagogique de l’enseignement général de son pays d’origine.


Simple non?

1 commentaire:

  1. Simple, bien sûr, c'est pour ça que je me demande pourquoi les cours de français langue étrangère avec 70%, 80% parfois 90% d'étudiants allophones utilisent un système traditionnel d'enseigne?
    Québec reçoit dizaines d’immigrants tous les jours...Je trouve qui est arrivé le temps de réfléchir sur cela.
    Bienvenu, Cap sur le français du Québec
    fabioasrj@gmail.com

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